Acteurs

LUCAS BORZYKOWSKI

27022018-_VR08438Lucas Borzykowski est né et a grandi toute sa vie à Paris. Après avoir suivi quelques cours de théâtre au lycée, il entre en classe préparatoire littéraire, où il s’initie intensément au théâtre en tant que théoricien et spectateur. En 2013, il entre au Laboratoire de Formation au Théâtre Physique où il se forme enfin au jeu, puis à la direction d’acteurs. Il participe à la fondation du collectif Nash dès sa sortie de l’école. Parallèlement, il poursuit ses études universitaires, et rédige un mémoire à la Sorbonne-Nouvelle sur la question du collectif théâtral et de ses enjeux politiques et économiques. En 2017, il joue dans une réécriture du mythe d’Antigone signée Angèle Peyrade et dirigée par Jeanne Didier, notamment jouée aux festivals étudiants d’Agadir au Maroc et d’Arras en France. Il fait ses premiers pas au cinéma dans le film de Marion Laine, Ce soir-là, aux côtés de Sandrine Bonnaire et de Simon Abkarian. Il assiste à la mise en scène Mayra Matte Nunes et Juliette Léger dans une adaptation franco-brésilienne des écrits de Clarice Lispector, Près du Coeur Sauvage. Il est aussi sélectionné pour l’édition 2018 des Talents Adami Paroles d’acteurs pour travailler sous la direction de Joris Lacoste.

CAMILLE DURAND-TOVAR

     27022018-_VR08738Après 10 ans de danse classique et de franches études littéraires (hypokhâgne, khâgne à Fermat (Toulouse), master en Littératures médiévales auprès de J.R.Valette à Montaigne (Bordeaux)), Camille Durand-Tovar, née à Blaye, dédie son noviciat à la représentation. Avec ses collègues de fac, créent la troupe d’improvisation bordelaise la Cigüe, de 20 ans d’âge, qui devient une compagnie bordelaise majeure d’improvisation. Elle se forme aux masques en Italie du Nord (formation Antonio Fava-Reggio Emilia) et gagne Paris en 2013. Elle y suit l’enseignement de M.Franzetti au Lftp à Montreuil, école de Théâtre Physique, sous le patronnât de Pépé Robredo. Elle y fait la connaissance de ses nouveaux partenaires de jeu : la promotion #4, avec qui elle mettra en scène la pièce chorale Tripes d’après une nouvelle de Chuck Palahniuk, et qui sera le vivier fondateur du collectif Nash, et de ses futurs metteurs en scène : Benjamin Porée, avec lequel elle travaille dès sa sortie de l’école le rôle de Macha dans Le rêve est une terrible volonté de puissance, réécriture de la Mouette, montée en novembre 2016 au Quartz à Brest (puis Théâtre de Vanves, Théâtres des Gémeaux, Quartz). Deux ans après sa sortie, elle intègre le Balèti, la compagnie de M.Franzetti et joue Irène/Clou dans Rouge d’Emmanuel Darley (présentations au CDN de Montreuil), ainsi que l’équipe pédagogique du Lftp en donnant des cours de training et en tant qu’assistante à la mise en scène (Richard III, promotion #7). En 2016 aussi, elle fait la connaissance de Joséphine Serre, avec qui se noue une relation de travail qui lui fera traverser l’expérience d’Amer M, écriture documentaire (La Loge, Théâtre de Belleville), jusqu’à Data-Mossoul, co-produite par la Colline, programmée en septembre 2019 à la Colline et en 2020 au théâtre Jean Vilar… Avec le collectif Nash, crée en novembre 2015, elle inaugure la mise en scène avec La Communauté imaginée (ou le syndrome Douze hommes en colère), en collaboration avec Guillaume Leguay, photographe et vidéaste, et intègre l’équipe artistique de Splendeur dans l’herbe et Paris-Athènes. Enfin elle gagne les rangs du TROC pour sa saison 2018, le Festival du roi de coeur (Bergerac), dirigé par Chloé de Broca. 

LAURA LASCOURRÈGES

     27022018-_VR08732Sortie des Cours Florent en 2010, Laura Lascourrèges campe ses tout premiers rôles dans des courts métrages, et travaille comme scénariste. De 2010 à 2012, elle se forme au Laboratoire de Formation au Théâtre Physique de Maxime Franzetti. Au sein de la compagnie La Grappa, co-créée avec Nicolas Grosrichard, Emel Hollocou et Coraline Mages, elle interprète Junie dans Britannicus de Racine, et la plus jeune dans J’étais dans ma maison… de Jean-Luc Lagarce, au Théâtre de Vanves. Elle joue dans Grignotin et Mentalo, pièce pour enfants mise en scène par Océanne Pivoteau, et commence à se former en chant lyrique avec Eric Demarteau. Elle collabore avec Daniel Martin-Borret, auteur réalisateur de pièces sonores, pour six pièces : Name Dropping , Impératifs puis Total Vrac (présentée au festival Phonurgia Nova à Arles dans une performance en direct, prix Phonurgia Nova 2016), Autotélie, l’Amour infini et Laura et Adrien. Je chante dans divers concerts dirigés par Daniel Galvez Vallejo. Fin 2015, elle joue, écrit et mets en scène dans la Si nous ne pouvons changer le monde… écriture collective créée au Théâtre de la Loge avec la compagnie Grappa. En 2016, elle interprète Anne dans Derniers remords avant l’oubli de Jean-Luc Lagarce, mis en scène par Vincent Marbeau puis elle intègre le collectif Nash en jouant dans La Communauté imaginée, mis en scène par Camille Durand-Tovar. Début 2017 elle interprète la fiancée dans les Noces de Sang de Lorca, avec la troupe du théâtre de l’Epée de bois (à la Cartoucherie de Vincennes) et s’attelle à sa première mise en scène avec le collectif Nash, Paris Athènes. Elle est actuellement en création pour Splendeur dans l’herbe, mis en scène par Lucas Borzykowski, et pour les Caprices de Marianne, mis en scène par Lemmy Delamarre. En parallèle, elle assiste à la mise en scène Alice Faure pour sa création de Jambon Laissé au théâtre de la Reine Blanche début 2019.

MARGOT LADROUE

 27022018-_VR08525Je grandis en Normandie et commence le théâtre au conservatoire de Rennes. Après une Licence d’Etudes Théâtrales à l’université Paris III – Sorbonne Nouvelle et un cursus au conservatoire du 9ème arrondissement de Paris, j’intègre le Laboratoire de Formation au Théâtre Physique, puis le collectif NASH. Afin de continuer à chercher à partir du corps, je pars en Inde et m’initie au Kalarippayat (art martial ancestral), suis des cours de danse (stage avec Nina Dipla au CCN d’Orléans) et débute une formation Corps Mémoire. Au cinéma, je joue dans Machina court-métrage d’Apollo Thomas. Je fais partie du collectif NASH en tant que comédienne, et travaille parallèlement sur un projet d’écriture.

 

RICHARD JOVIAL   

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Né à Paris, il quitte le système scolaire très tôt et apprend un métier d’artisanat. Depuis l’enfance, il pratique assidûment de nombreux sports —entre autres la boxe, le badminton, le handball. Il découvre le théâtre à vingt-deux ans en suivant un cours amateur. Il rentre à l’école Les Enfants Terribles dirigée par Jean Bernard Feitussi, où naît chez lui le désir d’un théâtre plus corporel. L’année suivante il entre au Laboratoire de Formation au Théâtre Physique, où il met son expérience sportive au service de la présence, du jeu et du plateau. En marge du collectif, il s’intéresse peu à peu à la poésie (notamment sonore), et écrit ses premiers poèmes. Il intègre en 2016 La Compagnie de la Roulotte, et le collectif St Coquelicot en 2017.

CAMILLE HOINARD

     27022018-_VR08667Elle grandit à Tours, baignée dans la compagnie de théâtre familiale les « Sans Lacets ». Après une Licence Arts du Spectacle à Rennes, elle part en Roumanie en Master 1 et rencontre un théâtre européen dit « d’urgence » qui la bouleverse. Elle abandonne son Master 2 pour faire divers stages de danse et théâtre dont un qui lui sera décisif : « Théâtre physique dans l’espace public » dirigé par le metteur-en-scène polonais David Zakowski et la portugaise Paulina Almeida.
Cette expérience révèle son désir d’un théâtre prenant en charge le corps de l’acteur dans son entière organicité et son attrait pour les arts de la rue.
Elle retrouve cette même équipe internationale à Varsovie (Pologne) en 2014 et à Agueda (Portugal) en 2016.
En 2013, elle entre au LFTP où elle y écrit Naïves, maquette de spectacle pour 6 comédiennes.
A la sortie de l’école, elle co-fonde le collectif Nash et joue dans La Communauté imaginée puis dans Splendeur dans l’herbe.
Ayant développé un travail d’écriture au cours d’ateliers menés par les auteurs Roland Fichet et Alexandre Koutchevsky, elle co-écrit en 2017 le conte jeune-public Max-la-colère, qu’elle met en scène au sein de sa compagnie L’Echo des Ourses.
Revenue à Rennes en 2018, elle y organise des Impromptus dansés dans l’espace public, avec Sonia Frioux et continue de pratiquer en parallèle le chant et l’accordéon, passions intimes.

KENZA BERRADA

    61 Un stage sous la direction de Thomas Bouvet sur un texte de Pascal Rambert m’a permis de rencontrer les « Nashos » et de construire l’aventure ensemble. Je ne suis pas une enfant du Laboratoire de Formation Physique au Théâtre Physique; j’ai suivi une formation plus classique, mais un certain nombre de stages, entre autres durant la Biennale de Venise, m’ont permis d’explorer différentes façon de travailler. Née et grandie au Maroc jusqu’à mes 17 ans, j’ai commencé le théâtre à 9 ans en incarnant un rhinocéros et j’ai fait partie de la troupe du lycée français de Rabat jusqu’en terminale. Après un passage en classe préparatoire littéraire et un Master en médiation culturelle à Paris, j’ai continué à jouer au sein de différentes troupes. Côté cinéma, j’ai joué sous la direction de Leila Kilani, Manuel Shapira (téléfilm pour Arte), Leila Marrakchi pour le Bureau des légendes (Canal +) et dans le dernier film de Toledano et Nakkache. J’assiste Benjamin Guillard sur la mise en scène de Moi et Francois Mitterand avec Olivier Broche. Je pratique également la danse africaine contemporaine sous la direction d’Elsa Wolliaston.

JEAN-ALBERT DERON

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 Après avoir entamé une licence d’Arts du Spectacle – Théâtre à Paris 8, j’intègre le Laboratoire de Formation au Théâtre Physique. À la fin de ma formation, je mets en scène et joue un montage de fragments de Juste La Fin Du Monde de Jean Luc Lagarce. Parallèlement à la création du collectif NASH, je m’essaie à la caméra en participant à des courts métrages. Je tourne dans Madame est bonne de Vincent Vitte, et dans La Voûte de Leïla Gentet, et joue dans Ici ça sent l’éther -Variations sur Antigone mis en scène par Florent Barret-Boisbertrand au théâtre